l'analyse du 1 er chapitre
Questions de compréhension:
1) Pourquoi le narrateur ne dort-il pas ?
2) Qu'est-ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière ?
3) Donnez un synonyme de « impasse » dans le deuxième paragraphe.
4) Quel est l'exemple qui montre que le narrateur était solitaire à l'âge de six ans ?
5) Où habitait le narrateur ?
6) A quoi réfère le « nous » dans « nous habitions... » ?
7) La voyante du rez-de-chaussée était adepte de quelle confrérie ?
8) A quoi s'adonnait la voyante chaque mois ?
9) De combien d'étage se compose Dar Chouafa ? Donnez les locataires respectifs de chaque étage.
10) Qu'arrivait-il à la Chouafa pendant la morte-saison ?
11) A quoi le narrateur assimile-t-il sa mémoire à l'âge de six ans ?
12) Quelle est la valeur du présent dans « il me reste » ?
13) Qu'est-ce qui distinguait le narrateur des autres enfants de six ans ?
14) Où se trouve l'école coranique du narrateur ?
15) Quel sentiment éprouve le narrateur pour le bain maure ?
16) Relevez dans le paragraphe « je crois n'avoir ...un certain trouble » le va et vient entre les sentiments de l'auteur enfant et les sentiments de l'auteur adulte.
17) Relevez le champ lexical du malaise du narrateur dans le bain maure.
18) Est-ce que l'auteur était fréquemment soumis à l'épreuve du bain ?
19) A quoi se livrait l'auteur quand sa mère le portait au bain maUre ?
20) Comment le narrateur considère-t-il les objets de sa boîte à merveille ?
21) A quoi réfère le narrateur quand il parle de ses « relations dans le monde de la légende » ?
22) Quelles sont les fonctions du bain ?
23) A quoi est dû le succès de la mère du narrateur auprès de ses voisines ?
24) Montrez comment la mère du narrateur a tendance à londramatisation.
25) Relevez le rituel de la lessive chez la mère du narrateur.
26) Dans quelle ville vit le narrateur ? quelles sont les croyances de sa famille ?
27) Montrez comment la mère du narrateur excelle dans l'art de renverser les situations.
28) Est-ce que le mari croit en l'innocence de sa femme ? Justifiez à partir du texte.
29) Pourquoi le narrateur s'évanouit-il ?
30) Quelle est l'instance qui raconte dans le texte ? donnez sa valeur et montrez sa relation avec le genre du roman.
Réponse : Chapitre I
1) le narrateur ne dort pas parce qu'il est écrasé par le poids de sa solitude.
2) Ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière est la phrase : « Ma solitude ne date pas d'hier).
3) Le synonyme c'est « ruelle ».
4) L'exemple qui montre que le narrateur était solitaire à six ans est le fait qu'il voulait attraper un moineau pour en faire son compagnon.
5) Le narrateur habitait au deuxième étage de Dar Chouafa.
6) Le « nous » réfère au narrateur et à sa famille.
7) La voyante du rez-de-chaussée était l'adepte de la confrérie de Gnaouas.
8) Chaque mois la voyante s'adonnait à un rituel de musique et de danse nègre à travers des nuages de Benjoin et de l'encens pour évoquer les jnouns.
9) Dar chouafa se compose d'un rez-de-chaussée occupé par la Chouafa, principale locataire, au premier étage habitait Dris El Aouad, sa femme Rahma et sa fille âgée d'un an de plus que le narrateur ( c'est-à-dire sept ans), et le deuxième étage était partagé entre Fatma Bziouya et la famille du narrateur.
10) Pendant la morte saison, la chouafa se découvrait ses propres maux et s'occupait alors de sa propre santé.
11) Il l'assimile à un album qui l'aide à meubler sa solitude d'adulte.
12) C'est un présent de narration qui marque l'importance des souvenirs d'enfance dans la vie d'adulte du narrateur.
13) Les enfants âgés de six ans cherchaient à imiter alors que le narrateur voulait connaître.
14) L'école coranique du narrateur se trouve à la porte de Derb Noualla.
15) L'auteur éprouve de la répulsion et y décèle une odeur de péché.
16) L'auteur adulte analyse sa répulsion et la traduit par l'adverbe « depuis ». Ce sentiment trouve ses racines dans l'enfance où le malaise était vague.
17) Le champ lexical du malaise : ie restai tout bête, je me sentais plus seul que jamais, j'étais de plus en plus persuadé que c'était bel et bien l'Enfer. Dans les salles chaudes, l'atmosphère de vapeur, les personnages de cauchemar qui s'y agitaient, la température, finirent par m'anéantir, je m'assis dans un coin, tremblant de fièvre et de peur.
18) Non, l'auteur n'était pas fréquemment soumis à l'épreuve de bain maure parce que sa mère ne voulait point s'embarrasser d'un enfant empoté et maladroit comme lUi.
19) L'auteur se livrait à ses fantaisies en jouant dans le derb ou en inventoriant les trésors de sa boîte à merveille.
20) Le narrateur considère les objets de sa boîte à merveille comme des amis.
21) Le narrateur réfère à ses amis imaginaires.
22) Le bain servait à se purifier et à colporter les potins et les commérages.
23) Le succès de la mère du narrateur est du à son talent de comédienne et de mime dans sa reprise des scènes de crêpages de chignons auxquelles elle assistait au bain.
24) La mère du narrateur avait tendance à la dramatisation parce qu'elle passait du rire le matin aux pleurs le soir et ne manquait pas de donner au moindre incident les proportions d'une véritable catastrophe.
25) -Le jour: Lundi, jour de lessive
-Activités du jour: Occupation du patio, encombrement du patio avec des jauges de bois, des bidons qui servaient de lessiveuses, des seaux pour le rinçage et des paquets de linge sale.
-Activités de la nuit: La soirée était consacrée au pilage des vêtements et parfois au raccommodage.
26) La famille du narrateur vit à Fès et elle est d'origine montagnarde.
27) Enragée par Rahma qui osa lessiver le jour de la semaine qui revenait de droit à la mère du narrateur, cette dernière s'emporte et multiplie les insultes à l'égard de sa voisine; et quand son mari rentre le soir, elle joue la victime et demande d'être vengée.
28) Non, le mari ne croit pas en l'innocence de sa femme comme en témoigne sa réplique : « avec qui t'es-tu encore disputée ? » l'adverbe « encore » met l'accent sur la fréquence des disputes provoquées par sa femme.
29) Le narrateur s'évanouit parce qu'il n'en pouvait plus du bruit occasionné par la reprise de la dispute
entre sa mère et Rahma.
30) L'instance qui raconte dans le texte est le « je ». Le « je » réfère à l'auteur-narrateur-personnage, qui valide le genre auquel appartient le roman à savoir l'autobiographie.