les figures de style du chapitre 2 de La Boîte à Merveilles

Préparation au Régionale
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                              les figures de style du chapitre 2

  • "Le MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid, me laisse dans la bouche un goût d'amertume."

    • Métaphore : "le mardi me laisse dans la bouche un goût d'amertume" – Le mardi est comparé à un goût amer, suggérant le déplaisir et la douleur ressentie chaque mardi sans utiliser de mots comme "comme" ou "tel".
  • "Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre."

    • Métaphore : Les mardis sont comparés à la couleur de cendre, symbolisant la tristesse, la désolation, ou l'ennui.
  • "Il faisait froid, ma nuit avait été peuplée de cauchemars."

    • Métaphore : "peuplée de cauchemars" – La nuit est présentée comme un espace rempli de cauchemars, les cauchemars étant figurés comme des êtres ou des éléments qui habitent cet espace.
  • "Des femmes échevelées menaçaient de me crever les yeux, m'envoyaient au visage les pires injures."

    • Hyperbole : L'idée que des femmes échevelées veulent "crever les yeux" est une exagération pour illustrer la violence et l'agressivité des cauchemars.
  • "Je m'enfonçais lourdement dans le vide."

    • Métaphore : L'idée de "s'enfoncer dans le vide" représente une perte de contrôle et un sentiment de chute dans l'inconnu ou l'angoisse.
  • "Une main, combien douce, se posa sur mon front."

    • Hyperbole : L'accentuation de la douceur de la main par "combien douce" exprime une intensité inhabituelle de douceur et de réconfort.
  • "Se yeux n'étaient perméables à aucune pitié."

    • Métaphore : "Yeux perméables" suggère une idée que les yeux pourraient "laisser passer" la pitié comme un liquide, ce qui n’est pas littéralement possible, renforçant l'inhumanité du fqih.
  • "Je connaissais la souffrance de la chair au contact de la baguette de cognassier."

    • Métonymie : La "souffrance de la chair" est utilisée pour évoquer l'idée de la douleur corporelle, en désignant la chair comme une partie représentative du corps humain qui souffre.
  • "Le déjeuner fut improvisé et la bouilloire sur son brasero entama timidement sa chanson."

    • Personnification : La bouilloire est personnifiée ici en "entamant timidement sa chanson", comme si elle avait des intentions humaines et pouvait chanter.
  • "Ma mère la reçut en se plaignant de ses maux tant physiques que moraux."

    • Antithèse : La juxtaposition des "maux physiques" et "moraux" contraste les deux types de souffrance, montrant la complexité des plaintes de la mère.
  • "Les yeux du monde sont si mauvais, le regard des envieux a éteint l'éclat de ce visage qui évoquait un bouquet de roses."

    • Métaphore : "Les yeux du monde sont si mauvais" – Les yeux sont ici figurés comme des jugements ou des intentions néfastes.
    • Métaphore : "le regard des envieux a éteint l'éclat de ce visage" – Le regard des envieux est présenté comme un pouvoir destructeur, éteignant la beauté du visage.
    • Comparaison : "ce visage qui évoquait un bouquet de roses" – Le visage est comparé à un bouquet de roses, symbolisant la fraîcheur et la beauté.
  • "Te souviens-tu de ses joues qui suaient le carmin ? et de ses yeux aux longs cils, noirs comme les ailes du corbeau ?"

    • Métaphore : "ses joues qui suaient le carmin" – Les joues sont décrites comme dégageant une couleur rouge vive, associée à la santé et à la jeunesse.
    • Comparaison : "noirs comme les ailes du corbeau" – Les cils sont comparés à des ailes de corbeau pour insister sur leur noirceur intense.
  • "Elle affectait une voix faible de convalescente, s'étendait sur les souffrances de telle partie de son corps, serrait violemment des deux mains sa tête empaquetée dans un foulard."

    • Hyperbole : "serrait violemment des deux mains sa tête" – L'exagération de cette action accentue l’intensité de la douleur.
  • "Lalla Aïcha parla longuement de ses douleurs de jointures, de ses jambes qui ne lui obéissaient plus, de ses mains lourdes comme du plomb."

    • Comparaison : "mains lourdes comme du plomb" – Ses mains sont comparées au plomb, un métal lourd, pour illustrer la sensation de lourdeur et de fatigue extrême.
  • "Elle refusa poliment, déclara que ce thé était déjà un véritable printemps."

    • Métaphore : "ce thé était déjà un véritable printemps" – Le thé est comparé au printemps, symbolisant sa fraîcheur et son renouveau.
  • "Mon thé devint amer, mais je savais que cette boisson soulageait mes fréquentes coliques."

    • Métaphore : "Mon thé devint amer" – Ici, l’amertume du thé peut symboliser l’idée d’un remède amer qui est bon pour la santé, renforçant l’idée d’un sacrifice bénéfique.
  • "Elle changea de chemise et de mansouria, chercha au fond du coffre une vieille ceinture brodée d'un vert passé."

    • Métonymie : "une vieille ceinture brodée" – La ceinture représente ici une partie d'une ancienne tenue, évoquant des souvenirs passés.
  • "C'était, en vérité, un grand jour."

    • Hyperbole : Exagération pour indiquer l'importance du moment dans la vie du narrateur.
  • "Une djellaba grise, d'un gris indéfinissable, constellée de taches d'encre et de ronds de graisse."

    • Métaphore : "constellée de taches d'encre" – Les taches sont figurées comme des étoiles, embellissant une image qui pourrait être considérée comme négative, donnant ainsi un aspect poétique à l'usure du vêtement.
  • "Lalla Aïcha éprouva toutes sortes de difficultés à s'arracher du matelas où elle gisait."

    • Métaphore : "s'arracher du matelas" – L'expression suggère une difficulté extrême à se lever, comme si elle était collée ou attachée au matelas.
    1. "Elle avait connu la fortune et était restée digne malgré les revers du sort."

      • Métonymie : "les revers du sort" – Ici, les "revers" sont utilisés pour désigner les difficultés et les épreuves rencontrées au cours de la vie.
    2. "Les deux femmes marchaient à tout petits pas, se penchant parfois l'une sur l'autre pour se communiquer leurs impressions dans un chuchotement."

      • Hyperbole : "se penchant parfois l'une sur l'autre" – L’exagération de ce geste montre leur proximité et l’intimité de leur conversation, renforçant l'image de leur lien fort.
    3. "Lalla Aïcha se proposait de me guider dans la cohue. Elle marchait lentement et tenait beaucoup de volume."

      • Hyperbole : "tenait beaucoup de volume" exagère la taille ou la présence physique de Lalla Aïcha, pour souligner la lenteur de ses mouvements et l’espace qu’elle occupe.
    4. "Un embouteillage ne tardait pas à se former."

      • Métaphore : "embouteillage" est employé ici pour désigner la foule de passants gênée par la lenteur de Lalla Aïcha, comme si la rue était bloquée par des voitures.
    5. "Des bras inconnus me soulevaient du sol, me faisaient passer par-dessus les têtes et je me trouvais finalement dans un espace libre."

      • Métonymie : "Des bras inconnus" représente des personnes dont on ne connaît pas l'identité. L'accent est mis sur les bras pour l'action qu'ils accomplissent (soulever l'enfant).
    6. "Les tombes couvertes de soucis rougeoyaient au soleil."

      • Personnification : Les tombes "rougeoyaient", ce qui donne l’impression qu’elles dégagent une lumière rouge comme si elles étaient vivantes ou animées par le soleil.
    7. "Ça et là des marchands trônaient derrière leurs pyramides d'oranges."

      • Métonymie et métaphore : "Marchands trônaient" présente les marchands comme des rois dominant leur étal. "Pyramides d'oranges" compare les piles d'oranges à des pyramides, soulignant leur forme et leur grandeur.
    8. "Ces objets magnifiques me rappelaient ma Boîte à Merveilles."

      • Métaphore : "Boîte à Merveilles" désigne un espace personnel rempli de trésors et de souvenirs précieux, ce qui reflète la vision idéalisée de l'enfance et du passé.
    9. "Ils étaient beaux, là, au soleil, dans le bourdonnement de la foule."

      • Métaphore et Personnification : "Le bourdonnement de la foule" présente la foule comme un insecte ou un groupe d'insectes bruissants, accentuant le mouvement et le bruit environnant.
    10. "Le toit de tuiles vertes qui couvre le mausolée se dressait dans un tendre azur où batifolaient de nuages blancs et roses aux formes capricieuses."

      • Personnification : "Les nuages batifolaient", comme des enfants jouant. Cela donne un aspect léger et joyeux à la scène céleste.
      • Comparaison : Les nuages sont décrits comme "aux formes capricieuses", soulignant l’imprévisibilité et la beauté de la nature.
    11. "Je me tortillais le cou pour regarder une armée de chats qui se livraient à une folle sarabande à l'intérieur de ce temple étrange."

      • Métaphore et Personnification : "Une armée de chats" et "folle sarabande" suggèrent que les chats, en groupe, exécutent une danse frénétique, animant ainsi la scène de manière vive et énergique.
    12. "Les voix montaient, les mains frappaient le bois du catafalque avec plus d'énergie et de passion. Un délire sacré s’était emparé des deux femmes."

      • Hyperbole : "Un délire sacré" exagère l’intensité des prières et des gestes des deux femmes, suggérant qu’elles sont emportées dans un état de ferveur spirituelle extrême.
    13. "Les tombes couvertes de soucis rougeoyaient au soleil."

      • Métaphore : "Rougeoyaient au soleil" associe l'idée de lumière rougeâtre à l'image des soucis fleuris sur les tombes, créant un contraste entre la vie végétale et la mort représentée par les tombes.
    14. "Vos vœux seront exaucés et vos désirs comblés"

      • Métonymie : Les "vœux" et "désirs" désignent ici les prières et espérances spirituelles, exprimées de manière concrète par le mot "désirs".
    15. "Dieu est généreux, il soulage les souffrances et panse toutes les blessures"

      • Métaphore : L’image de "panser les blessures" associe la douleur morale ou spirituelle à des blessures physiques que Dieu guérit, accentuant la puissance réconfortante de Dieu.
    16. "Cette rosée spirituelle qui rafraîchit les cœurs"

      • Métaphore : "Rosée spirituelle" évoque la grâce divine comme une douceur matinale, rafraîchissant les âmes et apportant un soulagement, tout comme la rosée apaise la nature.
    17. "Un gros matou étalé de tout son long contre le mur"

      • Métonymie : "Matou" est utilisé pour désigner un gros chat, personnifiant l'animal tout en le rendant plus familier.
    18. "Les femmes posaient des questions, s'apitoyaient, m'offraient une orange pour me consoler, m'appelaient leur petite rose, leur bouquet de jasmin, leur petit fromage blanc"

      • Métaphore : Les termes "petite rose", "bouquet de jasmin", et "petit fromage blanc" sont des métaphores affectueuses, comparant l’enfant à des éléments doux, purs et précieux.
    19. "Le froid de cette main calma mes pleurs"

      • Synecdoque : "La main" représente la personne entière, soulignant l’effet apaisant du geste bienveillant.
    20. "Je comprenais le langage des oiseaux et de bien d'autres bêtes encore, mais ils ne le savaient pas et s'enfuyaient à mon approche"

      • Personnification : Les oiseaux et autres animaux sont décrits comme ayant un "langage", les dotant d’une qualité humaine.
    21. "Les seaux entrechoqués cliquetèrent dans le patio"

      • Onomatopée : "Cliquetèrent" reproduit le son des seaux s’entrechoquant, créant une image sonore vivante.
    22. "La lumière m'éclaboussa les yeux et me fit mal"

      • Métaphore : "Éclaboussa" associe la lumière à un liquide, comme si elle projetait une éclaboussure brutale, accentuant la sensation désagréable que ressent le personnage.
    23. "Ma mère déroula son chapelet de salutations d'usage"

      • Métaphore : "Déroula son chapelet" compare les salutations répétitives à un chapelet, une série de prières récitées de manière mécanique.
      1. « Dieu éloigne de toi et de ceux qui te sont chers le mal, et crève les yeux à ceux qui nous envient. »

        • Métaphore : « crève les yeux à ceux qui nous envient » – Cette expression évoque l’idée de priver les envieux de leur capacité à nuire, une image forte liée à la croyance au mauvais œil.
      2. « Que ta matinée soit bénie ! »

        • Hyperbole : « que ta matinée soit bénie » – Un souhait d’extrême bienveillance qui exprime un désir de protection et de bonheur excessif.
      3. « Il sera un sabre parmi les sabres, un guerrier invulnérable, une ruche au miel recherchée pour sa saveur et son parfum. »

        • Métaphore : « un sabre parmi les sabres » – Comparaison qui évoque la force et l’efficacité, tandis que « une ruche au miel » souligne la douceur et la richesse, enrichissant l’image de la personne décrite.
      4. « Le miel et le beurre coulent de ta bouche et l'odeur du Paradis parfume ton haleine. »

        • Hyperbole : « le miel et le beurre coulent de ta bouche » – Exagération qui souligne la douceur et la richesse des paroles de la chouafa, suggérant une grande beauté dans ses mots.
      5. « Que sa vie soit couronnée par l'accomplissement du pèlerinage aux Lieux qui nous sont chers. »

        • Métaphore : « couronnée par l'accomplissement » – L’image de la couronne évoque l’idée d’une vie pleine de succès et d’honneur, associant le pèlerinage à une réalisation sacrée. 
        1. « Driss revenait chargé de son lourd panier. »

          • Métaphore : « lourd panier » – Le poids du panier symbolise non seulement la charge physique mais aussi la responsabilité et l'effort impliqués dans le travail de Driss.
        2. « Le teigneux n'avait rien oublié. »

          • Métonymie : « le teigneux » – Utilisation du surnom pour désigner Driss, soulignant son caractère et sa réputation plutôt que sa personne.
        3. « Quand ma mère parlait de « l'œil des envieux », elle pensait sûrement à ces richesses. »

          • Métaphore : « l'œil des envieux » – Évoque la croyance populaire selon laquelle le regard jaloux des autres peut porter malheur ou nuire à la fortune d’une personne.
        4. « Les fèves furent versées dans un large panier en sparterie en forme de plat. »

          • Métaphore : « en forme de plat » – Évoque la présentation et l’abondance des fèves, mettant l'accent sur la générosité du repas.
        5. « Elle me tendit, avec un large sourire, un radis d'un rouge de rubis long d'un empan. »

          • Comparaison : « d'un rouge de rubis » – Compare la couleur du radis à celle d’un rubis, soulignant sa beauté et son attrait visuel.
        6. « Le goût en était si fort que les larmes me sortirent des yeux. »

          • Hyperbole : « les larmes me sortirent des yeux » – Exagération qui met en avant l’intensité du goût du radis, presque insupportable.
        7. « Le soleil était clair et chaud. »

          • Énumération : « clair et chaud » – Utilisation de deux adjectifs pour créer une image vivante et positive de l'environnement.
        8. « C'était un gros cabochon de verre à facettes taillé en diamant, un bijou fabuleux et barbare. »

          • Accumulation : « gros cabochon de verre à facettes taillé en diamant » – Description riche qui crée une image détaillée et précieuse du bijou, renforçant sa valeur perçue.
        9. « Il prendra place dans ma Boîte à Merveilles et je saurai découvrir toutes ses vertus. »

          • Métaphore : « Boîte à Merveilles » – Symbolise un lieu d'imagination et de trésors cachés, représentant les rêves et les espoirs du narrateur.
        10. « Elle me jeta un regard négligent et dit : - Encore un bout de verre ! »

          • Antithèse : « un regard négligent » contre « encore un bout de verre » – Montre le contraste entre l'indifférence de la mère et la valeur que le narrateur accorde à l'objet, soulignant un fossé entre leur perception des choses.

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