1-De quoi parle le chœur dans cette intervention ?
2-Qu'est-ce qui caractérise la tragédie ?
3-Qu'est-ce qui caractérise le drame ?
4-Qu'est-ce qu'il faut pour déclencher la machine infernale de la tragédie ?
5-Quels sont les autres ingrédients nécessaires à la tragédie ?
6-Quelle est la caractéristique essentielle de l'action dans la tragédie ?
7-Relevez les expressions qui montrent que la machine infernale de la tragédie est irréversible.
8-Pourquoi l'auteur a dit : « ...c'est reposant la tragédie. » ?
9-Comment le héros tragique est-il défini ?
10-Complétez le tableau suivant :
SCENE HUITIEME
Réponses aux questions de compréhension.
1-Le chœur intervient pour expliquer aux spectateurs la différence entre le drame et la tragédie.
2-La tragédie comme genre noble se caractérise par un enchaînement d'actions où tout est joué et connu d'avance. La tragédie a une fin malheureuse et inévitable.
3-Le drame se caractérise par la liberté laissée au cours des événements, par les retournements de situations et par la fin qui n'est jamais certaine.
4-Il suffit d'un simple événement pour que la machine infernale de la tragédie se déclenche : « le petit coup de pouce », « un regard pendant une seconde à une fille qui passe et lève les bras dans la rue », « une envie d'honneur un beau matin au réveil. », « Une question de trop qu'on se pose un soir »
5-Les autres ingrédients nécessaires à la tragédie sont : les cris, les révoltes, les silences, les oppositions, la mort, la trahison, le désespoir, les éclats, les orages...
6-Une fois déclenchée, l'action dans la tragédie est irréversible ( elle ne peut pas revenir en arrière) :
«maintenant le ressort est bandé. Cela n'a plus qu'à se dérouler tout seul »
7-Les expressions qui montrent que la machine infernale de la tragédie est irréversible sont : « il n'y a plus rien à tenter, enfin !» « il n'y a plus d'espoir » « cela n'a plus qu'à se dérouler tout seul» « cela roule tout seul »
8-L'auteur a dit que la tragédie c'est reposant parce que tout est joué d'avance, toutes les tentatives du héros sont vaines. C'est une machine qui ne laisse pas l'espoir d'une fin heureuse au héros. Elle l'écrase et le tue sans pitié.
9-Le héros de la tragédie ne réalise qu'il existe qu'au moment où il prend conscience qu'il est le jouet de la fatalité, tel est le cas de « la petite Antigone qui va pouvoir être elle même pour la première fois. »
10-