Questions de compréhension chapitre: 22
1-Où se trouve le narrateur ?
2-A quelle heure le narrateur a-t-il été transféré à la Conciergerie ?
3-Qu'est-ce qui montre que le narrateur assume ses responsabilités ?
4-Qu'est-ce qui montre que les condamnations étaient courantes à l'époque ?
5-Que rappelle le départ du narrateur vers la Conciergerie ?
6-Complétez le tableau suivant :
Le spectacle du départ du narrateur vers la Conciergerie:
Le décor
Les spectateurs
L'acteur en action
7-Le départ vers la conciergerie est assimilé à quel autre départ ?
8-Comment le narrateur aborde-t-il sa mort ?
9-Qu'a de particulier l'itinéraire emprunté par le convoi du narrateur vers la Conciergerie ?
10-Complétez le tableau suivant en relevant les contrastes entre ce que ressent le narrateur et l'indifférence des autres.
Ce que ressentait le narrateur
Ce que faisaient les autres
11- Comment s'est comporté le narrateur quand le convoi est arrivé à la Conciergerie ?
12-Comment les exécutions sont elles devenues à Paris ?
13-Montrez que le narrateur projette ses sentiments sur les lieux qui l'entourent.
14-A quels sens sont réduites toutes les sensations du narrateur ?
15-Qu'est-ce qui donne un aspect tragique à cette scène ?
16-Qu'est-ce qui montre que le narrateur se sent déjà mort avant son exécution ?
Réponse : Chapitre 22
- Le narrateur se trouve à la Conciergerie pour les formalités administratives qui précèdent l'exécution.
- Le narrateur a été transféré à la Conciergerie vers sept heures et demie du matin.
- Quand l'huissier est venu avertir le narrateur, ce dernier n'a manifesté aucune résistance à cette demande. Il s'est levé en toute connaissance de cause et a suivi l'huissier calmement. Ce n'est pas une résignation, mais cela relève de la bonne éducation du narrateur et de son respect pour le règlement.
- Les condamnations étaient courantes à cette époque-là parce que le cachot serait occupé le soir même par un autre condamné après le départ du narrateur.
- Le départ du narrateur rappelle le départ des forçats vers Toulon.
Conditions atmosphériques :
Il tombait une pluie de saison, une pluie fine et glacée.
Le lieu :
La cour de Bicêtre.
Les spectateurs :
La cour était plus encombrée encore de spectateurs que pour les galériens.
L'escorte :
L'huissier, un gendarme dans le compartiment.
Quatre gendarmes à cheval autour de la voiture.
Huit hommes pour un homme.
Moyen de transport :
La voiture attelée de chevaux. - 6-Description du départ du narrateur vers la Conciergerie:
Le décor :
La cour : une espèce de petite place plantée d'arbres, la cour pleine de fange et d'eau.
La pluie : une pluie de saison.
Les spectateurs :
La foule des prisonniers.
L'acteur en action :
J'ai eu plaisir à voir cette foule.
Nous sommes montés.
Je me sentais emporté.
J'écoutais vaguement.
Un tourbillon qui m'emportait. - Le départ vers la Conciergerie est assimilé au départ vers la mort. « M'y ensevelir dans cette tombe à deux ».
- Le narrateur aborde sa mort avec sérénité et calme. Durant le trajet de Bicêtre à la Conciergerie, le regard du narrateur était tourné vers l'intérieur. Le monologue interne montre que le narrateur se sépare petit à petit du monde des vivants pour plonger dans celui des morts. Un abîme se creuse entre lui et les autres qui bavardaient.
- L'itinéraire emprunté par le convoi rappelle le cortège royal de Louis XVI et souligne l'aspect spectaculaire des exécutions à Paris. Les exécutions prennent de plus en plus de dimension grandiose. Cet aspect de grossissement et de spectacle participe à détruire l'idée de la condamnation à mort en la détournant de son véritable objectif.
- Ce que ressentait le narrateur :
Je l'ai laissé dire.
J'écoutais en silence.
Je pense que je ne penserai plus ce soir.
Je les ai laissés parler et je me suis mis à penser à ma façon.
Ce que faisaient les autres :
Le prêtre s'est remis à me parler.
L'aumônier qui me parlait sans relâche.
Savez-vous la grande nouvelle de Paris aujourd'hui ?
Je n'ai pas eu le temps de lire les journaux.
Je suis d'avis du rétablissement de la garde nationale.
J'aime les nouvelles, je les conte à monsieur le président.
Ne suis-je pas malheureux ? Tout mon tabac est perdu.
Ce relevé souligne le tragique de la situation. En effet, devant une situation extrêmement tragique, le prêtre, l'aumônier et l'huissier parlent de choses banales sans prêter attention aux souffrances internes du narrateur.
Leur travail d'escorter les condamnés est devenu tellement routinier et répétitif qu'ils ont fini par perdre toute forme de sensibilité. Ils sont devenus des machines rouillées. - En arrivant à la Conciergerie, le narrateur s'est ressaisi et a vaincu momentanément sa peur.
- Les exécutions sont devenues à Paris un véritable phénomène social.
- En arrivant à la Conciergerie, tout paraît pour le narrateur sinistre et lugubre.
- Les sensations du narrateur sont réduites à l'ouïe et à la vue. Il appréhende le monde à travers ses oreilles. Ainsi, le bruit des roues de la voiture et les édifices comme les tours de Notre-Dame de Paris occupaient son esprit ainsi que le bruit de la foule.
- Cette situation est tragique parce qu'elle montre à quel point l'homme est devenu insensible aux souffrances de l'homme. La mort du narrateur est devenue un moment de liesse et de joie.
- Certaines facultés avaient faibli : « Alors je me suis levé. Il a fait un pas, il m'a semblé que je n'en pourrais faire un second, tant ma tête était lourde et mes jambes faibles. »
Questions de compréhension chapitre: 23
1-Où le narrateur a-t-il été conduit ? Comment est-il considéré ?
2-Quelle autre mission attendait l'huissier ?
3-A quoi les condamnés sont-ils assimilés ?
4-Où le narrateur a-t-il été déposé ?
5-Quelle est la forme de phrase employée pour parler du narrateur ?
6-Qui était avec le narrateur dans ce cabinet ? Relevez son portrait
7-Dans quel niveau de langue parle cet homme ?
8-Qu'est-il arrivé à cet homme ? Retracez l'histoire du vieil homme ?
9-Quel message veut passer Hugo en citant l'exemple du vieil homme ?
10-Qu'est-ce que le vieil homme a demandé au narrateur ?
11-Comparez l'attitude du narrateur à celle du vieil homme ?
Réponse : Chapitre 23
1 Le narrateur a été conduit au cabinet du directeur pour lui être livré.
2-l'huissier doit reconduire un autre condamné à Bicêtre. Cela montre que les condamnations étaient monnaie courante à l'époque.
3-Les condamnés sont assimilés à une marchandise qu'on livre et qu'on reçoit ou à du gibier : « on m'a conduit, l'huissier m'a remis, un échange, gibier »
4-Le narrateur a été déposé dans un petit cabinet attenant à celui du directeur..
5-La forme de phrase qu'utilise le narrateur pour parler de lui est la forme passive avec le pronom indéfini comme sujet : « on m'a conduit, on m'a déposé, on m'a laissé »
6-Un homme de 50 ans occupait le même cabinet que le narrateur. Il est le prochain condamné à mort.
Portrait physique de cet homme: moyenne taille, ridé, voûté, grisonnant, à membres trapus, regard louche, yeux gris, sale, en guenilles, demi nu.
Portrait moral de cet homme: un rire amer sur le visage.
7-Le vieil homme parle une langue très relâchée et argotique.
8-Cet homme est un condamné à mort qui sera conduit à Bicêtre en attendant les six semaines avant l'exécution.
9-Hugo cite dans son livre l'exemple du vieil homme pour montrer que la société est en grande partie responsable car c'est elle qui fabrique ces criminels.
10-Le vieil homme a demandé au narrateur de lui prêter sa redingote car l pense la vendre et acheter avec l'argent du tabac.
11-Le narrateur se comporte comme quelqu'un qui n'a pas l'habitude de commettre des crimes alors que le vieil homme a vécu toute sa vie dans le crime
Questions de compréhension chapitre: 24
1-Pourquoi le narrateur a accepté d'échanger sa redingote contre la veste du vieil homme ?
2-Qu'apprend-on de plus sur le narrateur ?
Réponse : Chapitre 24
1-Le narrateur a accepté de donner sa redingote au vieil homme parce qu'il a eu peur de lui.
2-Le narrateur est homme vulnérable, fragile et peureux.
Questions de compréhension chapitre: 25
1-Où le narrateur a-t-il été mis 2
2-Quelle faveur lui a-t-on accordée ?
3-Qui a partagé sa chambre et pourquoi ?
Réponse : Chapitre 25
1-Le narrateur a été mis dans une cellule
2-On a donné au narrateur une table, une chaise et ce qu'il faut pour écrire.
3-On a introduit avec lui dans la cellule un gendarme pour le surveiller.
Questions de compréhension chapitre: 26
1-Quand se déroule cette scène ?
2-A qui écrit le narrateur ?
3-Qu'est-ce qui rend cette scène si pathétique ?
4-Quels types de phrase emploie-t-on ?
5-Montrez que le narrateur rend responsable la société ?
6-QUe ressent le narrateur en ces moments de crise ?
7-Comment appelle-t-on le refus de mourir chez tous les êtres vivants ?
Réponse : Chapitre 26
1-Cette scène se déroule à six heures du matin.
2-Le narrateur s'adresse à sa fille en lui écrivant une lettre.
3-Cette scène est pathétique parce qu'on y trouve les plaintes du narrateur, l'évocation des souvenirs de la fille du narrateur, l'expression du désespoir du narrateur, l'abîme entre les souffrances du narrateur et la joie de la foule, l'image de la petite file sans père, l'image de la petite fille obligée de vivre avec une réputation entachée.
4-Pour rendre cette scène pathétique le narrateur emploie la phrase exclamative et l'interrogation rhétorique ainsi que le vocabulaire des sentiments.
5-Le narrateur accuse les hommes ( la société) pour avoir privé une fille de trois ans de son père.
6-Le narrateur ressent des douleurs morales intenses parce qu'il regrette ce qui s'est passé, il regrette d'avoir commis un crime et d'avoir entaché la réputation de sa fille pour tout le restant de sa vie.
7- Le refus de mourir chez les humains s'appelle l'instinct de survie. C'est pour cela que le narrateur tient à la vie lorsqu'il a senti qu'elle est menacée.
Questions de compréhension chapitre: 27
1-Montrez que la mort a une emprise totale sur l'esprit du narrateur.
2-De quelle machine parle le narrateur ?
3-Comment évoque-t-il cette machine ?
4-De quoi a-t-il peur : de mourir ou de souffrir avant de mourir ?
Réponse : Chapitre 27
1-L'idée de la mort a une emprise totale sur le narrateur parce qu'il y pense tout le temps, il envisage sa mort sous tous les angles.
2-La machine dont parle le narrateur est la guillotine.
3-Le narrateur parle de la guillotine en utilisant la périphrase, il n'emploie pas le non de la machine mais seulement ses caractéristiques, sa forme. C'est une façon de parler de la mort en détournant le sujet de la mort. Cela montre à quel point l'idée de la mort empoisonne le temps qui lui reste à vivre.
4-Le narrateur a peur de souffrir avant de mourir.
Questions de compréhension chapitre: 28
1 Que se rappelle le narrateur dans ces moments de crise ?
2-Montrez que le peuple se délecte dans le spectacle des exécutions ?
3-Quand 11heures a sonné à quoi le narrateur a-t-il pensé ?
4-Comparez « je détournais la tête » à « cette fois je ne détournerai pas la tête »
Réponse : Chapitre 28
1-Le narrateur se rappelle le jour où il a vu la guillotine quand il était libre.
2-Les exécutions sont devenues pour le peuple un moment de joie et de fête. Ainsi, la fête commence à partir des préparatifs : la foule s'attroupe dès l'installation de l'échafaud, elle assiste au graissage de la rainure et à la décapitation.
3-Le narrateur pense que les préparatifs à son exécution sont entrain de se faire.
4-Avant sa condamnation le narrateur détournait la tête pour ne pas voir le spectacle de la mort mais cette fois-ci il ne peut pas détourner sa tête parce qu'elle va passer à la guillotine.
Questions de compréhension chapitre: 29
1-De qui le narrateur pense-t-il obtenir une grâce ?
2-Que préfère-t-il à la guillotine ?
3-Comparez ce choix à celui qu'il a fait lors du départ des forçats pour Toulon.
Réponse: Chapitre 29
1-Le narrateur espère obtenir une grâce royale à la dernière minute.
2-Le narrateur préfère les galères à la guillotine parce qu'il tient à la vie.
3-Quand il a assisté au départ des forçats vers Toulon, il a préféré la mort aux galères, mais lorsqu'il a senti son exécution approcher, il a changé d'avis et a préféré les galères. C'est ce qu'on appelle l'instinct de survie.
Questions de compréhension chapitre: 30
1- Qui a visité le narrateur avant sa mort ?
2- Relevez son portrait.
3- Pourquoi le narrateur est-il égaré ?
4- Pourquoi le narrateur a-t-il dit : « c'est parmi tous ces homme le seul qui soit encore homme pour moi »
5- Pourquoi le narrateur a-t-il voulu rester seul ?
6- Que pense le narrateur du prêtre ?
7- Comment le narrateur qualifie-t-il la foule ?
8-Quel aspect prend la foule aux yeux du narrateur 3
9- Quel genre de prêtre réclame le narrateur ? Dites pourquoi.
Réponse : Chapitre 30
1-Le prêtre de la prison a visité le narrateur dans sa cellule.
2-Portrait du prêtre :
3-Le narrateur a besoin d'être aidé et assisté dans les derniers moments de sa vie.
4-Etant croyant, le narrateur voit en le prêtre le dernier recours avant la mort parce qu'il pense qu'il va l'aider à se recueillir et à aborder la mort avec sérénité.
5-Le narrateur a voulu rester seul parce qu'il pense que le prêtre de la prison n'est qu'un simple fonctionnaire qui exécute une tâche à longueur de journée. Les condamnations sont nombreuses au point où le prêtre est devenu comme une machine rouillée qui répète un discours stéréotypé.
6-Le narrateur trouve le discours du prêtre de la prison fade et sans profondeur. Le prêtre répète un discours plat et sans âme.
7-Le narrateur qualifie la foule de buveuse de sang comme un vampire.
8-La foule prend un aspect horrible aux yeux du narrateur. Elle est considérée comme monstre avide de sang.
9-Le narrateur réclame un prêtre crédible, qui ait foi, qui parle avec son âme et son cœur et non pas un prêtre qui répète comme un perroquet les parole qu'il apprise durant sa fonction.
Questions de compréhension chapitre: 31
1- Qui est entré dans la cellule du narrateur et pourquoi ?
2- Qu'est-ce qui rend cette scène tragique ?
3- Relevez des indices qui montrent la grossièreté du sous-architecte ?
4- Qu'a ressenti le narrateur après le départ du sous-architecte ?
Réponse : Chapitre 31
1-Le sous-architecte de la prison est venu prendre des mesures dans la cellule du narrateur parce qu'on projette de rénover les lieux.
2-Le tragique de la situation est souligné par l'ignorance totale des souffrances du narrateur. Il est considéré comme un objet dont on se débarrassera une fois l'exécution terminée.
3-Le sous-architecte appelle le narrateur criminel et sourit en lui parlant..
4-Le narrateur a ressenti une profonde amertume parce qu'on parle de lui comme s'il était déjà mort..
Questions de compréhension chapitre: 32
1- Par qui le gendarme a-t-il été remplacé ?
2- Qu'est-ce que le gendarme remplaçant a de particulier ?
3- Qu'est-ce ce gendarme a demandé au narrateur ?
4- Qu'est-ce qui montre que ce gendarme est un rusé ingrat ?
5- Montrez que cette scène a un caractère tragi-comique
Réponse : Chapitre 32
1-Le gendarme a été remplacé par un autre gendarme.
2-Le gendarme remplaçant est stupide superstitieux.
3-Le gendarme a demandé au narrateur de lui communiquer les trois bons numéros de loterie une fois mort.
Il croit que les morts visitent les vivants dans leurs rêves.
4-Le gendarme n'a pas voulu échanger ses habits avec le narrateur et il lui a fait perdre une occasion pour s'évader.
5-Cette scène est tragi-comique parce que la présence du gendarme superstitieux provoque le rire dans une situation tragique.