les figures de style du chapitre 10 de La Boîte à Merveilles

Préparation au Régionale
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           les figures de style du chapitre 10

"Nous battions le sol du bout de nos babouches avant de poser le pied."

  • Métonymie : Les "babouches" représentent ici les personnes qui les portent, une manière de souligner leur prudence dans la marche.

"Nous soupirâmes de contentement : un pied de vigne grimpait le long du mur qui nous faisait face."

  • Personnification : Le pied de vigne "grimpe", ce qui donne à cette plante une action humaine, symbolisant la vie et la tranquillité du lieu.

"Les feuilles, d'un vert dense, éclataient sur la blancheur de la chaux qui couvrait tous les murs de la maison."

  • Hyperbole : Les feuilles semblent "éclater", une exagération qui souligne leur vivacité et l’impact visuel de la verdure contre la blancheur des murs.

"Cette cour respirait une paix monacale."

  • Métaphore et personnification : La cour "respire", ce qui la personnifie et attribue une tranquillité religieuse et calme au lieu.

"Des pigeons roucoulaient et des tourterelles répondaient dans leur langage."

  • Personnification : Les oiseaux "répondent" entre eux, une façon de donner aux animaux une forme de dialogue humain, ajoutant à l'atmosphère paisible du lieu.

"Lalla Aïcha nous rejoignit, suant, s'étouffant, hoquetant des lambeaux de prières et des formules d'appel à la miséricorde divine."

  • Métaphore : Les "lambeaux de prières" représentent des fragments désordonnés de prières, ce qui montre la fatigue et l’essoufflement de Lalla Aïcha.

"Mes yeux ne peuvent vous voir mais mon cœur me dit que vous êtes des gens de bien."

  • Antithèse : Opposition entre l'incapacité physique de voir et la capacité émotionnelle de ressentir, soulignant la profondeur de l'intuition de Sidi El Arafi.

"Il avait le visage long et maigre, couleur de pain brûlé."

  • Comparaison : Le visage est comparé à "pain brûlé", ce qui évoque une image forte de la maigreur et de l'expérience, tout en suggérant une certaine bonté.

"Sa main passa légère sur mon visage."

  • Métaphore : La main est décrite comme "légère", évoquant la douceur et la délicatesse du contact, soulignant la bienveillance de Sidi El Arafi.

"Il ne cessa de répéter: « Que Dieu bénisse! Que Dieu bénisse! »"

  • Répétition : La répétition de cette phrase renforce l’aspect sacré et protecteur de l’action, créant une atmosphère de sérénité et de dévotion.

"Les matelas reposaient sur une natte de jonc."

  • Métonymie : "Natte de jonc" représente un lieu de repos, symbolisant la simplicité et l'humilité du cadre de vie de Sidi El Arafi.

"Le panier ne contenait rien de semblable. Il dégageait une douce odeur de benjoin et d'encens."

  • Personnification : Les objets sont décrits comme dégageant des odeurs, donnant une qualité vivante à ce qui est inanimé, suggérant une atmosphère spirituelle et accueillante.

"Je m'attendais à voir surgir un monstre hideux, peut-être un nuage de fumée qui se serait transformé sous nos yeux en un démon."

  • Hyperbole : L’anticipation d’un "monstre hideux" crée une exagération dramatique qui souligne l’angoisse de l’enfant face à l’inconnu.

"Je comprenais maintenant. Malgré sa cécité, il était gai et de caractère paisible."

  • Contraste : Opposition entre la cécité physique de Sidi El Arafi et sa gaieté, montrant que la joie peut exister indépendamment des limitations physiques.

"La main, les doigts écartés, planait sur le contenu du panier comme un oiseau qui s'apprête à se poser dans son nid."

  • Comparaison : La main de Sidi El Arafi est comparée à un oiseau, évoquant la douceur et la délicatesse de son geste, ainsi qu'une certaine légèreté.

"Sidi Mohammed, n'est-ce pas là le nom de l'enfant qui vous accompagne?"

  • Interrogation rhétorique : Cette question souligne la capacité de Sidi El Arafi à connaître des détails intimes, renforçant son aura de sagesse.

"Chaque homme peut s'appeler comme le diamant, l'orphelin ou le solitaire."

  • Métaphore : L'homme est comparé à un diamant, suggérant la valeur intérieure et la singularité de chacun, malgré les difficultés.

"Que de merveilles, que de merveilles recèle ton cœur !"

  • Répétition : La répétition de "que de merveilles" intensifie le message de potentiel et de beauté intérieure, créant une musicalité dans la phrase.

"Il m'embrassa sur le front."

  • Symbolisme : L'embrassade sur le front symbolise la bénédiction et le passage d'une sagesse spirituelle.

"Mes yeux se remplirent de larmes. Je nageais dans la pure félicité."

  • Métaphore : "Nager dans la pure félicité" exprime une immersion totale dans le bonheur, renforçant l'intensité émotionnelle de l'expérience.

"La tempête emporta le pauvre nid dans ses tourbillons mais, avec l'aide de Dieu, le nid sera de nouveau reconstruit."

  • Métaphore et symbolisme : Le "nid" représente la sécurité et la stabilité, tandis que la "tempête" symbolise les épreuves de la vie. Cette image transmet un message d'espoir et de résilience.

"Le chapelet des lunes neuves dénombre les saisons."

  • Personnification : Le chapelet est décrit comme capable de "dénombrer", donnant une vie poétique au passage du temps et aux cycles de la nature.

"Les larmes produisent l'effet d'une rosée bienfaisante."

  • Comparaison : Les larmes sont comparées à de la rosée, soulignant leur capacité à apporter une forme de purification ou de réconfort.

"Ma douleur s'était répandue en nappes tièdes sur mes joues."

  • Métaphore : La douleur est décrite comme une nappe, créant une image forte qui évoque une souffrance omniprésente et tangible.

"Il n’y avait pas assez d’eau sur la terre pour étancher ma soif."

  • Hyperbole : L'exagération sur la quantité d'eau souligne l'intensité de la souffrance et le désespoir du personnage.

"Le soleil avait disparu et sur le monde régnait un éternel hiver."

  • Métaphore et hyperbole : Le soleil symbolise l'espoir et la chaleur, tandis que l'"éternel hiver" évoque une période de tristesse prolongée, accentuant la désolation.

"Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t'accordent leur protection."

  • Personnification : Les Saints sont décrits comme des protecteurs, renforçant le sentiment de réconfort spirituel.

"Les prédictions de Sidi El Arafi, me disais-je, se réaliseront."

  • Anticipation : Cette phrase exprime une attente optimiste, jouant sur l'espoir et la foi dans les paroles du sage.

"Ses paroles que j'avais bues avec avidité, s'étaient transformées dans mes entrailles en pure musique."

  • Métaphore : Les paroles deviennent de la "pure musique", soulignant leur beauté et leur impact émotionnel, tandis que l'expression "bu avec avidité" évoque un désir de compréhension.

"Je me mis à danser."

  • Action symbolique : La danse symbolise la libération émotionnelle et l'allégement du fardeau, suggérant une joie retrouvée.

"Il tremble comme une feuille."

  • Comparaison : Cette image évoque la fragilité et la peur, rendant palpable l'état d'anxiété du personnage.
  • "Je n'étais plus qu'un paquet d'os."

    • Hyperbole : Cette exagération souligne la maigreur et la fragilité de l'enfant, mettant en avant sa souffrance physique.
  • "Mon teint rappelait l'écorce de grenade."

    • Métaphore : Comparer le teint de l'enfant à l'écorce d'une grenade évoque une image de fragilité et de pâleur, soulignant son état de santé précaire.
  • "Les jours avaient un sens."

    • Personnification : En attribuant aux jours un sens, l'auteur leur confère une qualité humaine, soulignant l'importance des rituels et des croyances dans la vie quotidienne des personnages.
  • "Le lundi s'associait dans mon imagination au gris clair."

    • Symbolisme : Les couleurs attribuées aux jours représentent des émotions et des états d'esprit, créant une atmosphère émotionnelle riche autour des rituels.
  • "La tempête emporta le pauvre nid dans ses tourbillons."

    • Métaphore : La tempête symbolise les épreuves de la vie, tandis que le "nid" représente la sécurité et la famille, accentuant la vulnérabilité des personnages.
  • "Les larmes produisent l'effet d'une rosée bienfaisante."

    • Comparaison : Comparer les larmes à de la rosée suggère qu'elles peuvent apporter une forme de purification ou de renouveau, même dans la douleur.
  • "Ma mère reprit courage. Un sourire illumina sa face."

    • Métaphore : Le sourire est comparé à une lumière, suggérant que la joie de la mère rayonne et change son apparence.
  • "Il va bien, il travaille beaucoup et met tout son argent de côté."

    • Hyperbole : Cette exagération sur la quantité d'argent épargne fait allusion à l'effort du père pour subvenir aux besoins de sa famille, soulignant son dévouement.
  • "Je ne voyais pas ce qu'il remettait à ma mère par la fente de la porte."

    • Imagery (description sensorielle) : Cette phrase crée une image visuelle, permettant au lecteur de ressentir la curiosité et l'anticipation de l'enfant.
  • "Ma mère rayonnait de joie."

    • Métaphore : "Rayonnait" évoque une image de lumière, indiquant une grande joie qui éclaire l'esprit de la mère.
  • "Les oreilles qui guettaient cet instant surprirent le mot argent."

    • Personnification : Les oreilles sont décrites comme si elles pouvaient guetter, soulignant l'attente et la curiosité des voisines.
  • "Le messager invisible a surgi ce matin dans notre existence."

    • Métaphore : Le messager est décrit comme une entité invisible, symbolisant l'espoir et le changement positif dans leur vie.
  • "Le soleil, d'un blanc métallique, la transformait en géhenne."

    • Comparaison : L'usage de "géhenne" pour décrire la chaleur intense suggère une souffrance comparable à l'enfer, renforçant l'impression de désagrément.
  • "Tout le quartier savait qu'un messager était venu d'une lointaine campagne."

    • Hyperbole : Cette exagération souligne l'impact de la nouvelle et la rapidité avec laquelle les rumeurs se répandent.
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