les figures de style du chapitre 4 de La Boîte à Merveilles

Préparation au Régionale
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  les figures de style du chapitre 4

  • "Lalla Aïcha protesta, reprocha à ma mère ces folles dépenses."

    • Hyperbole : "Folles dépenses" exagère la quantité de provisions apportées par la mère pour souligner leur générosité.
  • "Cette maison rappelait, par certains côtés, Lalla Aïcha elle-même."

    • Personnification : La maison est comparée à une personne, ici à Lalla Aïcha, pour montrer qu'elle partage avec elle des caractéristiques humaines, notamment leur passé prestigieux et leur dignité.
  • "Toutes les deux avaient connu des temps meilleurs, toutes les deux en gardaient une attitude guindée, une distinction désuète."

    • Métaphore : "Attitude guindée" et "distinction désuète" sont des expressions métaphoriques qui comparent le comportement de Lalla Aïcha et l'apparence de sa maison à une noblesse passée, exprimant un sentiment de vieillissement et de dignité perdue.
  • "Mon père qu'elle appelait 'l'Homme' n'échappait pas à ses coups de griffes."

    • Métaphore : "Coups de griffes" est une métaphore qui compare les critiques de la mère à des attaques physiques, suggérant une certaine dureté dans ses remarques.
  • "Ses yeux mobiles reflétaient une âme d'enfant."

    • Métaphore : Les yeux de la mère sont comparés à des miroirs qui reflètent son âme d'enfant, soulignant son caractère jeune et espiègle.
  • "Le mari de Rahma à un âne qui aurait trop mangé de son, celui de Fatma Bziouya à un rat inquiet."

    • Comparaison : Les maris des voisines sont comparés respectivement à un âne et à un rat, ce qui sert à souligner leur comportement ou apparence d’une manière humoristique et moqueuse.
  • "Cet ensemble baignait dans une atmosphère d'aisance, de quiétude."

    • Métaphore : Le terme "baignait" est utilisé de façon figurée pour évoquer l'idée que la pièce était remplie ou imprégnée de confort et de tranquillité, comme si elle flottait dans cette ambiance.
  • "Des voix montèrent du rez-de-chaussée, sortirent de toutes les chambres pour remercier Lalla Aïcha de ses bonnes paroles."

    • Personnification : Les voix sont décrites comme montant et sortant, ce qui donne une vie propre à ces voix, soulignant l'harmonie et la gratitude dans la maison.
  • "Nous sirotâmes gravement un thé mythique mais combien délicieux."

    • Métaphore : Le thé est qualifié de "mythique", suggérant qu'il est exceptionnel et mémorable, renforçant l'idée de l'importance de ce moment.
  • "Dans un vacarme de you-you et de chants improvisés."

    • Onomatopée : "Vacarme" évoque le bruit fort et joyeux de la fête, créant une ambiance festive et animée.
  • "Le drame se déchaîna."

    • Métaphore : Le mot "drame" est utilisé pour décrire une situation chaotique et émotionnelle, insinuant que les événements prennent une ampleur excessive et tragique.
  • "Je hurlais comme tout le monde sans savoir pourquoi."

    • Comparaison : "Comme tout le monde" renforce l'idée d'une réaction collective, soulignant l'absurdité de la situation.
  • "Une des femmes monta, distribua des taloches et des insultes."

    • Métaphore : "Distribua des taloches" compare les réprimandes physiques à une sorte de cadeau, soulignant la brutalité de la situation avec humour.
  • "Les chacals se sentaient chacals auprès de cette lionne."

    • Métaphore : Les "chacals" et la "lionne" symbolisent les personnages dans une hiérarchie sociale, mettant en avant la puissance et la majesté de tante Kanza par rapport aux autres.
  • "Etrange est la beauté des reines !"

    • Exclamation : Cette phrase exprime un sentiment d'admiration et de mystère, attirant l'attention sur la beauté unique et presque surnaturelle des femmes décrites.
  • "Je croyais qu'elle disposait de pouvoirs illimités."

    • Hyperbole : "Pouvoirs illimités" exagère l'idée de la mystique entourant tante Kanza, soulignant son aura de respect et de crainte.
  • "Les deux femmes se saluèrent, parlèrent du printemps dont les débuts étaient toujours fatigants."

    • Personnification : Le printemps est décrit comme quelque chose qui peut être fatigant, ce qui donne une dimension humaine à cette saison.
  • "La campagne parée comme un bouquet sentait le miel."

    • Comparaison : La campagne est comparée à un bouquet, suggérant une beauté éclatante et une fragrance agréable.
  • "Les oiseaux se répondaient d'un buisson à une branche."

    • Personnification : Les oiseaux sont décrits comme s'ils se parlaient, créant une image vivante de la nature.
  • "Un orage, d'une rare violence, s'abattit sur la nature."

    • Métaphore : L'orage est décrit comme s'abattant, soulignant la brutalité et l'imprévisibilité de la tempête.
  • "La pluie fut accueillie par les uns comme une bénédiction, par les autres comme une catastrophe."

    • Antithèse : Contraste entre les différentes perceptions de la pluie, illustrant des opinions opposées sur un même événement.
  • "J'avais un caftan en drap abricot comme on n'en fait plus à notre époque."

    • Comparaison : La référence au caftan souligne sa rareté et sa valeur, créant un sentiment de nostalgie.
  • "La femme qui racontait son meilleur souvenir..."

    • Ellipse : La phrase reste inachevée, créant un effet de suspense et d'attente.
  • "Le mot 'pacha' faisait trembler les petites gens."

    • Hyperbole : L'exagération souligne la peur et l'angoisse que suscite ce mot chez les gens ordinaires.
  • "Ils repartaient de là souvent mécontents, ayant essuyé quelques rebuffades."

    • Métaphore : "Essuyer des rebuffades" compare les refus à des coups, renforçant l'idée de désillusion.
  • "Lalla Aïcha, plus âgée que ma mère, se laissait consoler."

    • Ironie : La scène est amusante car Lalla Aïcha, bien que plus âgée, se comporte comme une enfant.
  • "Je chantonnai sur un air improvisé des paroles dépourvues de sens."

    • Paronomase : Le jeu de mots sur "chantonnai" et "sans sens" souligne l'absurdité et l'innocence de l'enfance.
  • "Une main impitoyable me traîna dans la chambre de Lalla Aïcha."

    • Personnification : La main est décrite comme impitoyable, donnant une qualité humaine à un élément inanimé.
  • "Le poulet aux carottes avait un goût de paille."

    • Métaphore : Le goût du poulet est comparé à celui de la paille, suggérant une insipidité extrême.
  • "Les bougies clignotaient, créaient sur les murs des ombres fantastiques."

    • Métaphore : Les ombres sont décrites comme fantastiques, créant une ambiance mystérieuse et magique.
  • "Des silhouettes surgissaient du noir, prenaient forme humaine."

    • Métaphore : Le noir est personnifié en tant qu'entité d'où émergent des silhouettes, renforçant l'aspect inquiétant de la nuit.
  • "Un chien aboya. Une dispute de chats éclata au faîte d'une terrasse."

    • Personnification : Les chats sont décrits comme se disputant, accentuant l'animation de la scène nocturne.
  • "Seuls, nos pas, le froufrou de nos vêtements, nos souffles pressés animaient cette ville morte."

    • Oxymore : "Ville morte" contraste avec l'animation des personnages, soulignant la solitude de l'environnement.
  • "Ma mère soupira."

    • Métaphore : Le soupir exprime une charge émotionnelle sans avoir besoin de l'expliquer.
  • "Le sort se montre parfois bien cruel."

    • Personnification : Le sort est présenté comme un acteur capable d'intention, soulignant l'impuissance des personnages face aux aléas de la vie.
  • "Dieu écarte de notre chemin, de celui de nos enfants et les enfants de nos enfants, tous les fils du péché..."

    • Énumération : La répétition des clauses met l'accent sur la profondeur de la prière et les préoccupations de la mère.
  • "Il s'est contenté de discuter avec les plaideurs."

    • Euphémisme : "Discuter" atténue l'idée d'une enquête sérieuse, soulignant le manque de rigueur dans la justice.
  • "Il n'y a plus de justice!"

    • Hyperbole : L'exagération souligne le sentiment de désespoir face à l'injustice.
  • "Ce sont toujours les honnêtes gens qui sont sacrifiés."

    • Antithèse : Opposition entre "honnêtes gens" et "escrocs", soulignant l'injustice des circonstances.
  • "Abdallah connaît nombre d'histoires."

    • Hyperbole : L'exagération ici suggère que la richesse du répertoire d'Abdallah est immense.
  • "Il y a de la poésie et du mystère en lui."

    • Métaphore : Abdallah est associé à la poésie et au mystère, ce qui accentue son caractère intrigant.
  • "Ses ennemis le qualifient de menteur, d'hypocrite et parfois de sorcier."

    • Énumération : La liste d'accusations souligne la controverse entourant Abdallah et la perception qu'on a de lui.
  • "Le chef du quartier est devenu son auditeur assidu."

    • Personnification : Le terme "auditeur assidu" donne une importance particulière à la position du chef par rapport à Abdallah.
  • "Abdallah répond par des histoires."

    • Antithèse : L'opposition entre les critiques et la réponse d'Abdallah montre sa manière de gérer les conflits.
  • "Il raconte d'étranges batailles, de merveilleuses idylles..."

    • Allitération : La répétition des sons "r" et "i" donne un rythme agréable à la phrase et souligne la diversité des récits.
  • "C'est un épicier qui raconte des histoires."

    • Ironie : Cette affirmation souligne le décalage entre le statut d'épicier d'Abdallah et la profondeur de ses récits.
  • "Les uns l'aiment, les autres le détestent sans le lui dire."

    • Antithèse : Cette opposition montre la polarité des sentiments envers Abdallah.
  • "Il ferme chaque soir sa boutique et part à petits pas."

    • Personnification : La façon dont Abdallah part "à petits pas" donne une impression de mystère et de secret.
  • "Son cœur."

    • Métaphore : Le cœur est ici utilisé pour symboliser l'authenticité et la vérité des histoires d'Abdallah.
  • "Allah est le seul savant."

    • Énonciation emphatique : Cela met l'accent sur la suprématie de la connaissance divine par rapport à la sagesse humaine.
  • "Tout au plus, tu es un rat d’égout, mais qui se serait roulé dans de la bonne farine bien blanche."

    • Métaphore : Cette comparaison dévalorise le personnage, suggérant qu'il peut sembler pur à l'extérieur mais reste souillé à l'intérieur.
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