les figures de style du chapitre 8 de La Boîte à Merveilles

Préparation au Régionale
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                    les figures de style du chapitre 8 VIII

  • "Après les jours de liesse de l'Achoura, la vie reprit son cours normal, c'est-à-dire retomba dans sa grisaille, retrouva sa monotonie."
    Antithèse : Le contraste entre "jours de liesse" et "grisaille" souligne le retour à la routine après la fête.

  • "Des colonies de mouches envahirent la maison, la remplirent de leurs bourdonnements, l'ornèrent de leurs chiures."
    Personnification : Les mouches sont décrites comme envahissant et ornant, donnant une impression d'agression joyeuse et de dégradation.

  • "C’étaient de pauvres punaises épuisées par le jeûne et le froid de l'hiver."
    Personnification : Les punaises sont décrites comme "épuisées", évoquant la vulnérabilité et la souffrance.

  • "Ma mère leur déclara une guerre totale."
    Métaphore : La guerre ici symbolise une lutte acharnée contre les nuisibles, renforçant l'idée de l'intensité des efforts de la mère.

  • "Leurs membres dégénérés traînaient une existence lamentable..."
    Métaphore : La description de la vie des punaises en termes d'existence "lamentable" accentue leur déchéance.

  • "Tous les matins, ma mère les chassait à grands coups de torchon."
    Hyperbole : L'expression "grands coups de torchon" exagère l'effort et la détermination de la mère pour se débarrasser des mouches.

  • "Les journées devinrent longues."
    Hyperbole : L’énoncé général de la longueur des journées souligne l'ennui ressenti par le narrateur.

  • "Ce mausolée abritait la tombe d'un saint."
    Euphémisme : Le terme "mausolée" atténue la notion de mort, la transformant en un lieu de respect et de vénération.

  • "La lumière si douce qui tombait des ouvertures latérales..."
    Imagery : L'évocation d'une "lumière douce" crée une ambiance agréable, renforçant le changement positif.

  • "Ma mémoire fit des miracles."
    Hyperbole : L'expression souligne l'amélioration surprenante de la mémoire du narrateur.

  • "Je me voyais simple et robuste, portant des vêtements en laine grège..."
    Énumération : La description des aspirations du narrateur à travers les détails de son apparence met en avant son désir d'une vie idéale.

  • "Je construisais et reconstruisais ma vie avec ses multiples aventures..."
    Répétition : La répétition du verbe "construire" met en avant le désir de contrôle et de création dans la vie du narrateur.

  • "Il y a longtemps que tu me demandes ces bracelets soleil et lune (or et argent)."
    Métaphore : Les "bracelets soleil et lune" évoquent la beauté et la dualité des bijoux en or et argent, rendant la description plus poétique.

  • "Elle est morte surtout de vieillesse, mais peu importe, que Dieu la reçoive dans sa miséricorde !"
    Euphémisme : L'expression "morte de vieillesse" atténue la dureté du sujet de la mort.

  • "Ne te tourmente pas."
    Hyperbole : L'expression implique que l'absence n'est pas une source de véritable souci, soulignant le réconfort parental.

  • "Les bijoux, c’est beau comme les fleurs."
    Comparaison : La comparaison entre bijoux et fleurs illustre l'esthétique et la délicatesse, bien que le narrateur la juge naïve.

  • "Je trouvai leur réaction déplacée."
    Ironie : L'ironie se dégage de la perception du narrateur face au rire des adultes, qui contrastent avec son sérieux.

  • "Je sentais que ma comparaison exprimait une idée essentielle."
    Personnification : L'idée d'une "idée essentielle" suggère une vie propre à cette pensée, soulignant son importance pour le narrateur.

  • "Je connaissais quelques fleurs : les soucis et les coquelicots..."
    Énumération : La liste des fleurs révèle l'innocence et la simplicité des souvenirs d'enfance.

  • "Ils venaient se poser sur les cheveux et sur la chair délicate des princesses de légende."
    Imagery : L'image des bijoux sur des princesses évoque un monde de rêve et de beauté, contrastant avec la réalité.

  • "C'étaient des délicates architectures d'or et de pierres précieuses."
    Métaphore : Les bijoux sont comparés à des "architectures", soulignant leur complexité et leur beauté.

  • "Ces ornements magiques naissaient gratuitement par le pouvoir de l'amour."
    Personnification : Les ornements sont décrits comme naissant par amour, créant une image romantique et idéalisée.

  • "Je pardonnais aux grandes personnes de me gronder..."
    Antithèse : Le contraste entre le pardon et le ressentiment envers les adultes souligne le fossé entre l'enfance et l'âge adulte.

  • "Accroupi sur la marche, les mains sur les genoux, je me répétais inlassablement : 'Les bijoux, c'est beau comme les fleurs'."
    Répétition : La répétition renforce l'obsession du narrateur pour cette idée, montrant son désir de validation.

  • "D'une voix hypocrite, je répondis : - Je joue."
    Ironie : Le narrateur se décrit comme hypocrite, soulignant le contraste entre son jeu innocent et la perception des adultes.

  • "Que peut comprendre la femme d'un fabricant de charrues aux princes et aux rois ?"
    Rhétorique : La question souligne le mépris du narrateur pour ceux qui ne partagent pas ses rêves, créant un effet de distance entre lui et les adultes.

  • "Elle n'avait point l'âme d'une princesse."
    Métaphore : Comparer l'âme d'une femme à celle d'une princesse exprime l'absence de rêve et d'ambition chez cette voisine.

  • "Elle portait toujours au petit doigt une méchante bague de cuivre ornée d'un cabochon de verre."
    Diminutif : Le terme "méchante" ajoute une nuance péjorative à la description, renforçant le contraste entre les bijoux modestes et ceux des riches.

  • "Les jours de fête, elle accrochait sur sa poitrine, à une boutonnière de sa tunique, une main d'argent aux gravures frustes."
    Imagery : L'image évoque l'absence de raffinement, mettant en avant le quotidien de la femme.

  • "Ah ! Allah a bien mal départagé les humains."
    Personnification : Dieu est présenté comme un distributeur de destin, ajoutant une dimension de fatalisme à la souffrance.

  • "À celle-ci les souffrances et la misère, à d'autres la prospérité..."
    Antithèse : Le contraste entre souffrance et prospérité souligne l'injustice perçue du monde.

  • "Il n'y a de Dieu que Dieu!"
    Répétition : La redondance renforce l'idée d'unité et de certitude dans la foi.

  • "Le petit balai de doum crissait dans la chambre de Fatma Bziouya."
    Onomatopée : Le "crissement" crée une image auditive qui évoque le quotidien domestique.

  • "Son pas résonna dans l'escalier."
    Personnification : Le pas résonnant donne une vie propre aux déplacements des personnages, soulignant l'atmosphère de la maison.

  • "Le souk des bijoutiers ressemblait à l'entrée d'une fourmilière."
    Comparaison : Comparer le souk à une fourmilière évoque le brouhaha et l'agitation, créant une image vivante du marché.

  • "Les boutiques très surélevées offraient à nos yeux le clinquant des bijoux d'argent tout neufs..."
    Hyperbole : Le terme "clinquant" souligne l’aspect superficiel et tape-à-l'œil des bijoux.

  • "Ces bijoux ne ressemblaient point aux fleurs."
    Comparaison implicite : En opposant les bijoux aux fleurs, l’auteur évoque la beauté naturelle et l’innocence par rapport à la froideur des objets fabriqués.

  • "Des mains humaines les avaient fabriqués sans amour pour contenter la vanité des riches."
    Personnification : Les mains sont présentées comme incapables de créer avec amour, ce qui accentue la froideur de ces objets.

  • "Des courtiers ou dellals vinrent nous proposer divers articles."
    Énumération : La liste des articles suggère une abondance, mais aussi une forme d’objectification des bijoux.

  • "La fatigue paralysait mes jambes, ma tête tournait..."
    Métonymie : "Fatigue" et "tête" représentent des états physiques qui traduisent l’épuisement émotionnel et physique du narrateur.

  • "Le souk battait son plein."
    Métaphore : Comparer le souk à un battement évoque une vie et une agitation intense, presque organique.

  • "Une vague d'hommes en délire et de femmes hystériques..."
    Métaphore : La comparaison avec une vague souligne le caractère envahissant et désordonné de la foule.

  • "Les deux hommes avaient les yeux rouges et de l'écume au coin des lèvres."
    Imagery : Cette image forte évoque la colère et l’angoisse, créant un effet visuel marquant.

  • "Nous nous mîmes à pleurer bruyamment."
    Hyperbole : Le terme "bruyamment" renforce l’intensité de l’émotion et l’urgence de la situation.

  • "Pour la première fois, sa douleur me bouleversait."
    Hyperbole : L’accent mis sur la nouveauté de la douleur souligne son impact émotionnel fort sur le narrateur.

  • "Dans la pénombre, des figures monstrueuses se formaient devant mes yeux..."
    Personnification et Imagery : Les figures deviennent presque vivantes, créant une atmosphère inquiétante et angoissante.

  • "Les boutiques très surélevées offraient à nos yeux le clinquant des bijoux d'argent tout neufs qui semblaient coupés dans du vulgaire fer-blanc."

    Métaphore : "semblaient coupés dans du vulgaire fer-blanc" – Les bijoux sont comparés à du fer-blanc, soulignant leur manque de véritable valeur et leur caractère trompeur.

  • "Des mains humaines les avaient fabriqués sans amour pour contenter la vanité des riches."

    Antithèse : "fabriqués sans amour" et "contenter la vanité" – Cette opposition met en relief l'absence de passion dans la création des bijoux, qui ne servent qu'à satisfaire une vanité superficielle.

  • "Ma mère, abîmée dans sa douleur, continuait à pousser d'imperceptibles soupirs."

    Personification : "abîmée dans sa douleur" – La douleur est décrite comme un état qui enveloppe et altère la mère, lui conférant une présence presque tangible.

  • "Les marches résonnaient de plus en plus distinctement sous les pas de mon père."

    Allitération : "résonnaient de plus en plus distinctement" – La répétition du son "r" crée une musicalité qui souligne l'intensification des pas, renforçant l'atmosphère.

  • "Je n’en avais mal au cœur."

    Hyperbole : "mal au cœur" – Exagération de la douleur émotionnelle ressentie, suggérant une souffrance plus profonde qu’un simple malaise.

  • "Les lumières brillèrent à toutes les fenêtres de la maison."

    Champs lexical de la lumière : "brillèrent", "fenêtres" – L'utilisation de ce champ lexical crée une atmosphère de chaleur et de vie, contrastant avec l’obscurité intérieure.

  • "Une vague d'hommes en délire et de femmes hystériques nous submergeait."

    Métaphore : "vague d'hommes" – Les personnes sont comparées à une vague, illustrant la force et l'intensité de la foule qui les envahit.

  • "Je me souviendrai toujours de cette nuit hantée de cauchemars."

    Personification : "nuit hantée" – La nuit est décrite comme étant capable de hanter, ce qui confère une dimension inquiétante à l'expérience de l’enfant.

  • "Lalla Aicha, pour toute réponse, enfouit son visage dans ses mains et éclata en sanglots."

    Métaphore : "enfouit son visage" – Cette expression évoque une profonde détresse, montrant la manière dont Lalla Aicha se retire émotionnellement de la réalité.

  • "Un torrent de larmes coula au travers de ses doigts."

    Métaphore : "torrent de larmes" – Les larmes sont comparées à un torrent, soulignant l'intensité et l’abondance de sa tristesse.

  • "La douleur l'étranglait par moments."

    Personification : "la douleur l'étranglait" – La douleur est décrite comme un être capable d'agir sur Lalla Aicha, accentuant son effet dévastateur.

  • "Ma mère lui entoura les épaules de ses deux bras et se mit à sangloter avec elle."

    Chiasme : "entoura les épaules... se mit à sangloter" – L'inversion de l’ordre des actions crée un effet de miroir qui souligne la solidarité entre les deux femmes.

  • "Les joues encore luisantes de pleurs, le nez humide."

    Hyperbole : "luisantes de pleurs" – Cela exagère la quantité de larmes versées, renforçant l'image de la douleur visible.

  • "La chaleur, le lit, ces scènes affreuses dont je sentais, sans le comprendre, tout le tragique, me rendirent vraiment malade."

    Accumulation : "la chaleur, le lit, ces scènes affreuses" – Cette liste crée un effet de saturation sensorielle, rendant le malaise plus palpable.

  • "Je me mis à rendre sur ma couverture."

    Métaphore : "rendre" – L'action de vomir est décrite de manière évocatrice, suggérant un débordement émotionnel et physique.

  • "Dans mon crâne, je n'entendais plus que les battements d'un gigantesque tambour."

    Métaphore : "les battements d'un gigantesque tambour" – Les battements dans sa tête sont comparés à un tambour, accentuant l'intensité de sa douleur et son état de confusion.

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